Macaroni carbonara, la recette secrète

#Recette

Oubliez les marmiton.org, les cuisineaz.com et autres cuisineactuelle.fr car vous n’y trouverez que des ersatz de recette nés de l’improbable fantaisie de rédacteurs se lamentant de ne pas avoir de chromosomes parmensi dans leur ADN.

Voici la vraie recette la plus secrète des macaronis carbonara. La vraie recette car c’est celle d’un italien né à Parme, la capitale du parmigiano reggiano, appelé plus sommairement « parmesan » en français. Et la plus secrète car cet italien a toujours refuser de la dévoiler de son vivant. C’est Odette, sa femme, qui la révélera dans un livre biographique de 1992.
Vous l’avez compris, ce franco-italien originaire de Parme c’est Lino Ventura. On découvre dans ce livre que c’était un bon vivant qui aimait bien manger mais surtout qu’il passait beaucoup de temps en cuisine. Il était tellement fine bouche que lorsqu’il allait chez Georges Brassens, il apportait ses propres casseroles et ingrédients car le poète n’avait pas le matériel adéquat estimait l’acteur.

Et le caractère « secret », ce n’est pas moi qui l’ai inventé. C’est Odette qui intitule son chapitre 17 :

Bref, ne salivons pas plus longtemps, voici la recette :


Recette de macaronis à la carbonara
(4 à 5 personnes)

Couper du lard (ou panchetta) en petits dés (100 g), faire sauter avec une noix de beurre dans une poêle pendant deux à trois minutes. Mettre en réserve au chaud.

Dans une terrine, battre 4 jaunes d’oeuf comme pour une omelette, ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche et 75 g environ de parmesan râpé. Remuer le mélange, saler et poivrer.

Faire cuire les macaronis (400 g) à grande eau bouillante salée de façon que la fin de la cuisson coïncide avec celle de la sauce.

Dans une petite casserole, faire chauffer une noix de beurre. Quand le beurre est doré, le verser dans les œufs battus et, en tournant, mélanger rapidement le tout ; ajouter la panchetta que l’on aura maintenu au chaud.

On écoute les pattes, on jette cette sauce très chaude sur les macaronis. Servir dans un plat de service chaud.


Bon, à la lecture, ça peut paraître super simple. Mais moi, pour être tout à fait transparent, je me suis un peu pris les pieds dans le timing. En clair :

  • ma panchetta était prête bien trop tôt donc elle a un peu refroidi même si j’ai tenté de la maintenir au chaud dans le four à 60 degrés
  • mes macaronis étaient cuites avant que j’ai terminé la préparation de la sauce
  • je n’avais pas de « petite casserole » pour faire fondre le beurre, du coup, j’ai du m’adapter : j’ai fait fondre la noix de beurre dans la poêle ; je l’ai versée dans la sauce mais il en restait pas mal dans la poêle alors j’ai transféré la panchetta dans la poêle pour à la fois la réchauffer et récupérer le beurre (20 secondes maxi) ; j’ai très vite versé la panchetta dans la sauce

Et surtout, n’allez pas me mettre les oeufs entier. Il ne faut que les jaunes.

Et voilà le résultat :

Bon alors, évidemment, il vaut mieux faire cette recette un jour où l’on ne fait pas grand chose l’après-midi parce que franchement … le temps de la digestion est un tantinet … comment dire … comme si on avait avalé la valise rempli de cochon de Jean Gabin dans la traversée de Paris… le cochon mais également … la valise. Mais alors … wouhaaaaaaa, pour qui aime les pâtes, c’est tout simplement DI-VIN !

Je vous laisse revoir la scène culte pour comprendre ce qu’il y a dans la valise :

Bref, la recette des macaronis carbonara de Lino Ventura est bonne :

« A s’en taper le cul par terre de Contrex à Dunkerque … aller et retour !« 

J’étais pas spécialement adepte de la pancetta dans une préparation de carbonara. Je dois reconnaître que j’avais tort. J’avais tout faux avec mes lardons. Et puis surtout, pour moi, le parmesan c’était … de la moisissure récoltée entre les doigts de pieds des SDF qui négligent leur toilette avec un affinage d’un minimum de 120 jours … entre les doigts de pieds. Là aussi j’avais tout faux ! Quel caractère cette sauce ! Et surtout, quel plaisir d’essayer de reproduire une recette de pâtes du plus italien des français 😉

Bon, la prochaine fois, je teste une autre recette secrète de Lino Ventura : le risotto aux petits pois

J’installe une verrière d’atelier avec … Lapeyre (épisode 4 et … fin)

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Et voilà le travail !
Côté bureau … les travaux ne sont pas terminés, je vais pouvoir m’y remettre

Côté séjour :
Moi je trouve ça super chouette et j’ai bien eu raison de me lancer.

Bon, faut quand même que je raconte. Voyez-vous, quand j’ai signé les 2500 pages de contrat de vente chez Lapeyre, j’en ai profité pour demander combien de temps durerait l’intervention. Oui, c’était histoire de voir si je devais envisager 1, 2, 3 … jours à l’appart. Bref, le type de chez Lapeyre me répond : « Ho mon pauv’ mossieur … faut bien compter … ho oui … une bonne grosse journée bien remplie et bien chargée à 2 personnes !« . Bon ok, merci, très bien, vu ce que je paie comme frais de pose, je comprends mieux.

Bref, quand l’artisan m’a appelé, je lui ai demandé l’heure à laquelle il pensait arriver. Histoire que s’il arrive à 5h du mat, je sois debout. Et il me répond « bah, on a un autre chantier le matin donc … on arrivera … dans l’après-midi …« . Heuuu … mes neurones s’agitent et me pointent la dissonance entre le vendeur de chez Lapeyre et l’artisan.

Moi : « Vous êtes certain ? Non parce que … faut ouvrir le mur quand même … »

L’artisan : « Oui, oui, vous inquiétez pas … on a l’habitude »

Bon, ok, … j’ai un peu l’impression que je vais devoir préparer la soupe à l’oignon …

Je retourne dans le bureau, je regarde le mur : comment vont-ils s’y prendre ? Ils vont taper à la masse, faire un trou, puis essayer de faire « à peu près » rectangle. Ensuite faudra égaliser tout ça avec de l’enduit de rebouchage … pouhaaa y’en a au moins pour 4 heures juste pour le trou. Et vu les cartons, la verrière est en petits morceaux qu’il va falloir assembler … c’est long tout ça …

Bon … le doutage s’installe en moi …

Effectivement, mardi 29 octobre 2019, à 13h30 l’interphone retentit : « Qui c’eeeeessst ? C’est l’plombier !  » nan j’déconne ! « C’est monsieur Tai … beeep … l’artisan ! »

Les voilà dans la pièce. Je les observe. Il ouvre le carton : environ 15 000 pièces de métal, de vis, de boulot, de ressort, de lamelle, d’amortisseur, de roue de bagnole, de poignées, de carburateur, d’ailes avant gauche de méhari, de capot de 2CV, de toit ouvrant de mini country man, de …. pffff les voilà tous les deux à genoux sur les cartons en train d’assembler tout ça … sans regarder le mode d’emploi !

Bref, moi, je suis en télétravail et j’ai du boulot. Je retourne à mes occupations. Soudain, un gros bruit genre outil électroportatif. Je me lève, sors de mon bureau provisoire et là … vous voyez la poussière quand les deux tours du World trade center sont tombées ? Hé bein j’avais ça dans mon appart ! Ni une, ni deux, l’instinct de conservation … je vois R2-D2 au milieu du nuage de poussière. Je saute dessus et l’emporte avec moi pour le mettre à l’abri.

Je reviens et je vois le gars pousser un grand rectangle de mur de plâtre. En 2 minutes il avait déjà ouvert 1 tiers du rectangle. Bref, en 10 minutes maxi, le mur était ouvert dans un rectangle parfait. Donc pas 4 heures de travail de bourrin à la masse, mais 10 minutes de découpe du mur avec une scie sauteuse. Enfin, le mec me dit que c’est une scie sauteuse mais je suis allé vérifier. En fait c’est une scie sabre GSA 1300 PCE Professionnel Bosh.

Hein … quand même ! Pas une scie sauteuse de cul nul à quat’sous pour couper le bois de la boîte à camembert à mémé … hein ! Une scie d’homme quoi !

Bon faudra quand même dire à m’sieur Bosch que ça serait bien de mettre un système d’aspiration de poussière … hein ? Ca éviterait de se retrouver avec 15 centimètres d’épaisseur de poudre blanche dans l’appart … hum ! Avoir les tours jumelles écroulées dans son séjour … ça va tout congestionner les petits poumons de mon aspirateur traîneau.

Et là, le type me regarde, du haut de son escabeau, sa grosse scie Bosch dans les mains et me dit : « vous voyez … quand je vous disais que ça allait vite ! » Avec son grand sourire, on sentait qu’il était fier de lui … au milieu de ground zéro

Hé bein vous me croirez … ou pas, mais à 15h30 je signais le bon de réception du chantier. Pile 2 heures. Et dire que j’ai attendu 2 mois pour une intervention de 2 heures.

Ha oui, aussi …  vous vous souvenez du courrier postal où je devais signer un feuillet et le retourner par la poste ? Hé bein … je l’ai pas fait. Et que s’est-il passé ? Rien … donc, à mon humble avis … m’sieur Lapeyre … faut revoir vos procédures parce que toute votre paperasserie … elle sert pas à grand chose à part faire ch*** le client …

 

Et oui, il ne faut pas oublier que … « Lapeyre … y’en a pas 2 … » donc il est tout seul monsieur Lapeyre … donc c’est long :-))

News du 06/12/2019 :

J’ai reçu une demande du site « Avis vérifiés » pour que j’évalue la prestation de Lapeyre. J’ai donc rédigé un avis circonstancié (voir ci-dessous) et après 2 semaines … BAM … « avis refusé » ! J’ai comme l’impression que l’on peut donner son avis mais … seulement s’il plaît au commerçant. Hé oui, voyez-vous, le site avis vérifiés monnaie son service auprès de ses clients donc auprès de Lapeyre. Il n’a donc pas intérêt à ce que les avis soient négatifs sinon … il perd un client. C’est ce qui s’appelle du « conflit d’intérêt » …


Du coup, je suis allé sur le site Avis Vérifiés pour … vérifier Lapeyre. Regardez le résultat : 4 étoiles sur 5 ! Forcément, en refusant les avis un tant soit peu négatif … Corneille ne connaissait pas Lapeyre mais il disait : « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire » …