Colline verdoyante

#articleserieux

Vous souvenez-vous du fond d’écran par défaut de Windows XP ? La fameuse colline verdoyante.

Cette photo a une histoire. Et je suis presque certain que nous avons tous une histoire personnelle en lien avec cette photo : celui qui l’a supprimée dés la première utilisation pour la remplacer par la photo de son chat, celui qui ne l’a jamais modifiée jusqu’à la mort du pc, celui qui l’a recouverte de raccourcis, celui qui a placé la corbeille au sommet de la colline, etc …

Mon histoire personnelle avec cette colline verdoyante est lié à mon passe temps, la photographie : j’ai tenté de trouver une colline verdoyante en France qui lui ressemble !

Voici, tout d’abord, la photo originale


Elle se trouve à 55 kms au nord de San Francisco en Californie aux Etats-Unis (lien maps) Pour la trouver dans google maps, il suffit d’entrer « windows xp bliss hill ». Le photographe s’appelle Charles O’Rear. A l’époque il était photographe pour National Geographic. Pour l’anecdote, il a pris cette photo en 1996 avec un appareil argentique. A cette époque le numérique n’était pas très rependu. Il a donc développé sa photo puis il l’a scannée pour la mettre sur 2 sites web de partage de photos.

Et il se trouve que l’un des 2 sites était très utilisé par Microsoft. C’est comme cela que Microsoft a pris contact avec lui pour acheter tous les droits d’exploitation. Ce n’est donc pas une commande de Microsoft mais bien une photo que l’auteur a pris par plaisir parce que le paysage a attiré son oeil d’artiste.

Et voici maintenant 3 collines verdoyantes françaises dans l’ordre de ma préférence :

Préférence N°1 : résolution 1980 x 1315

Une colline verdoyante façon fond d’écran Windows XP en France – 20 mai 2012

Celle-ci se trouve près du village de Germay, en Haute-marne (région Grand Est). Dommage pour l’herbe façon friche en bas à gauche mais bon … on ne maîtrise pas la nature.

Préférence N°2 : résolution 1980 x 1311

Bon ok, pour le côté verdoyant il faut un peu d’imagination. Par contre … je ne me souviens plus du tout où j’ai pris cette photo. Je peux garantir que c’est dans le quart nord est de la France, sur la route entre les Vosges et Paris, mais pas plus précis.

Préférence N°3 : résolution 1980 x 1311

Celle-ci se trouve à proximité de Coole, dans le département de la marne (51). Voici le lien google maps : carte (coordonnées GPS : 48.739360, 4.368803)

N’hésitez pas à mettre vos collines verdoyantes en commentaires.

Si vous cliquez sur les photos, elles s’ouvriront dans un nouvel onglet. Si vous voulez télécharger une image, il suffit de faire un clic droit dessus puis « enregistrer l’image sous … »

Pour aller plus loin :

La vidéo de la chaîne YouTube « Les Frères Codeurs » qui présente de manière détaillée l’histoire de la colline verdoyante de Windows XP

Quand le restaurant de viande fait du racolage !

#En bas de l’article pour ceux qui veulent pas lire 

Evidemment, comme à mon habitude, je ne donne pas le nom de l’enseigne pour éviter tout problème avec ladite chaîne de cambuses de préfabriqués culinaires

Alors voilà, un jour que je me sustentais dans une gargote spécialisée en protéines animale. Oui, je le confesse en toute fierté : je suis un fan inconditionnel des frites et de la viande qui l’accompagne. Oubliez les chats, les pigeons et autres princes Egyptiens, dans une vie antérieure, je devais être cro-magnon chasseur de mammouth :

A cette époque, c’est le « sotl’ylaisse » de mammouth que je préférais. Un sot-l’y-laisse d’éléphantidé, cuit au feu de camps, accompagné d’un petit Saint Emilion grand cru 1953 c’est une tuerie !

Bref, j’attendais ma commande – un savoureux « fish and chips » accompagné de sa sauce béarnaise « maison » livrée en bidon de 15 kilogrammes par la « Seasoning Industrial Beurk Corporate » – quand la serveuse s’approche de ma table. Elle me tend un flyer et me demande si je souhaite bénéficier de la carte de fidélité du tavernier.

« pourquoi pas ? » me dis-je.

Elle me demande donc quelques informations, totalement indispensables pour traiter ma demande : nom, prénom, date de naissance, rue, numéro, code postal, ville, région, pays, taille, poids, couleur préférée, pointure, n° permis de conduire, n° passeport, couleur des chaussettes, âge du cousin bisaïeul … oui, j’aime bien prononcer le mot « bisaïeul« , slip ou caleçon, métier, salaire brut avant prélèvement à la source, téléphone perso, fixe, mobile, pro, lentille ou lunette, antécédents médicaux, mutuelle, loisirs, addictions, fumeur, omnivore, frite ou potatoes et … mail ! Oui, c’était il y a longtemps, le RGPD n’existait pas.

Je crois me souvenir que c’était en … 1724 ou peut-être 1725 … dans ces eaux là. Et depuis, j’utilisais tranquillement ma carte à chaque fois que je fréquentais l’établissement. Le principe était simple : je tendais ma carte au moment de régler l’addition et … voilà … voilà, voilà, voilà …

Je payais le même prix que sans la carte et je n’avais aucun truc en plus, ni remise d’aucune sorte. Donc c’était comme sans carte de fidélité mais … avec une carte en plus. Quelle fierté d’exhiber sa carte plastique rouge vermillon, comme la cuisson bleue de l’entrecôte maître d’hôtel, au moment de payer l’addition. Une façon de dire « Hé oui mon p’tit bonhomme ! Je fais partie du club très fermé des 67 millions de français qui peuvent obtenir gratuitement la carte s’ils en font la demande »

Mais ça, c’était avant la pandémie de Covid-19. Parce qu’après le 1er déconfinement -11 mai 2020, pour rappel – j’ai commencé à recevoir des mails par paquet de 100. Des mails racoleurs pour me pousser à rendre visite au bistrotier. On sentait que l’aubergiste cherchait le client. Le gargotier pêchait le chaland à l’approche marketing… low-cost :

« Vous nous avez manqué ! Venez vite dans votre restaurant. On est tellement content de vous revoir qu’on vous offre les frites à volonté pour toute entrecôte de boeuf de 3kg commandée ! » ou, plus récemment « Il n’y a pas que la viande qu’on va faire revenir » trois petits points qui sous-entendent … bah, ce que vous voulez puisque le principe des trois petits points c’est de vous laisser deviner.

Donc, moi je l’ai interprété comme « on va vous faire revenir à grand coup de pompe dans l’cul ! Et on viendra vous chercher chez vous, avec des gros bras musclés, pour vous traîner jusqu’à la table où vous la boufferez cette entrecôte …  »

Et après l’effet trois petits points, vous avez le 2ieme effet KissCool … l’étoile ! Regardez … «1 COCKTAIL OFFERT .. étoile * » ou plutôt devrait-on dire … astérisque pour bien entendre risque.

Le visuel est sympa, alors vous faites une lecture rapide et vous comprenez que la serveuse vous apportera un cocktail offert généreusement par le bistrotier.  Ni une, ni deux, vous allez sur le site et vous consultez la liste longue comme le bras :

Mojito original, framboise ou passion, Cosmo is dead, Apérol spritz, Piña colada, Cosmo detox … les images sont alléchantes, vous sentez le goût, vous avez déjà les saveurs sur vos papilles et vous faites déjà votre choix. Ce sera un So Pamp’ pour moi.

Seulement voilà, vous n’avez pas consulté le paragraphe lié à l’astéRISQUE. Vous savez, les conditions générales de vente, généralement un texte en bas de page, illisible parce qu’en caractère arial 2 :

Hé oui, il faut vous munir d’un dispositif technique d’agrandissement de lettres, mouis … une loupe … et lire cette phrase correspondant à la petite étoile

« offert … lors de la prochaine visite en restaurant ». Je traduis : le cocktail, pépère, tu l’auras pas quand tu t’attableras devant ta brochette de mammouth. Si tu veux ton cocktail, bah … il faudra revenir en 2ieme semaine.

Alors, en prenant un peu de hauteur et de recul … je me cogne au plafond ! Non, je plaisante. En vrai, je me dis que c’est vraiment p’tit joueur, pingre, avare, chiche, fesse-mathieu, grippe-sou, mesquin, parcimonieux, pisse-vinaigre, rapiat, rat … oui j’ai utilisé un dictionnaire des synonymes 😉